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Santé

« Depuis les années 1990, les recherches s’intéressant à l’état psychologique des personnes homo- et bisexuelles ont montré que leur santé mentale est moins bonne que celle de la population générale. La stigmatisation dont souffrent les individus en raison de leur sexualité minoritaire et minorisée l’explique : ces personnes sont soumises à des facteurs de stress, lorsqu’elles sont visibles en tant que minorité sexuelle, mais aussi lorsque que leur identification sexuelle n’est pas sue. Autant la visibilité que l’invisibilité sont des potentiels facteurs de stress qui détériorent l’état psychologique des personnes LGB (lesbiennes, gaies, bisexuelles). Pour comprendre ces mécanismes, cet article s’intéresse aux liens entre la détresse psychologique (pensées suicidaires, état dépressif, anxiété) des femmes cisgenres lesbiennes et bisexuelles et la connaissance et l’acceptation parentale de leur identification sexuelle ».

« Les données dont il sera fait état dans cet article mettent en évidence les difficultés et les risques différentiels auxquels sont exposés les lesbiennes, et plus généralement les femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes, en termes de santé. Afin de rendre compte de la complexité des questions de santé, nous commencerons par rappeler l’environnement culturel, social, économique et politique dans lequel elles s’inscrivent. Un environnement qui reste marqué par les dominations de genre que sont le sexisme, l’hétérosexisme, l’homophobie, et qui s’avère avoir un impact plus ou moins direct sur les comportements de santé, l’accès, le recours et la qualité des soins ».

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